Les membres de ce réseau sont issus de trois environnements interconnectés: celui de la science, qui regroupe professeurs, chercheurs, post-doctorants, étudiants et administrateurs au sein des universités et des laboratoires nationaux; celui de l’industrie, qui regroupe les experts R&D et les cadres des grandes entreprises et des PME; et celui de l’entrepreneuriat, qui regroupe les entrepreneurs et les acteurs de l’écosystème d’innovation, dans les startups et les structures d’accompagnement et de financement.
Les synergies entre ces trois environnements sont multiples et les frontières perméables. Les départements de R&D industriels collaborent étroitement avec les laboratoires académiques dont ils financent souvent les projets de recherche. Il n’est pas rare que les grandes universités mettent en place leurs propres incubateurs et structures de soutien à l’entrepreneuriat pour aider leurs étudiants, professeurs et chercheurs à valoriser leurs technologies. Enfin, les jeunes startups, à leur tour, peuvent travailler avec des grandes entreprises, et œuvrent pour rejoindre, in fine, le club des grands acteurs de l’économie. Ainsi est-il courant de rencontrer des personnes qui relèvent simultanément de ces trois environnements. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant de constater que le réseau scientifique et technologique francophile aux États-Unis est constitué à 70% d’acteurs de la science, professeurs d’université ou chercheurs, lesquels cumulent souvent des activités d’enseignement, de recherche, de développement industriel et d’entrepreneuriat; réciproquement, les 30% d’entrepreneurs, de spécialistes de l’innovation et d’acteurs économiques et industriels, de notre réseau, entretiennent des liens privilégiés avec la recherche scientifique et technologique.